Le marché de l’or en Suisse

Published On: juillet 21st, 2017Last Updated: février 14th, 2019
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Le conseil d’administration du standard LBMA

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La LBMA a nommé des analystes de laboratoires de cinq raffineries différentes pour aider à la maintenance du système « Good Delivery ». Ces cinq nominés sont appelés les « Arbitres du Good Delivery », et ils se réunissent quatre fois par an. Trois des quatre grandes raffineries de suisse ont membre de ce groupe d’arbitres, à savoir Metalor, Argor-Heraeus et PAMP. Seul Valcambi n’est pas présente dans les raffineries d’or Suisse. Les deux autres membres viennent des raffineries Rand Refinery d’Afrique du Sud et Tanaka Kikinzoku Kogyo du Japon. Le fait que trois des cinq membres des arbitres soient suisses démontre une fois de plus l’importance primordiale des raffineries suisses pour l’industrie aurifère dans le monde !

Marché de l’or par les raffineries

Comme d’autres raffineries d’or, les grandes raffineries d’or suisses disposent de bureaux de négociation de métaux précieux dédiés, qui cote les prix comptant et à terme des métaux précieux à leurs clients, et peuvent échanger de l’or et d’autres métaux précieux, alloué ou non-alloué (compte métal). Ces comptoirs de négociation offrent également généralement des couvertures de prix, les changements de localisation et les arrangements financiers.

La banque nationale Suisse (BNS) à Berne et Zurich.

La banque nationale Suisse (BNS) est remarquable pour le fait qu’elle gère encore aujourd’hui la 8ème plus grande banque de réserves d’or, à 1040 tonnes (7ème plus grande dans le monde en excluant le FMI). Et cela en dépit de la revente de 1550 tonnes d’or dans les années 2000, où elle était encore 5ème (4ème plus grande derrière la France, l’Allemagne et les États-Unis, en excluant le FMI). Notez qu’en 2000, la France détenait encore plus de 3000 tonnes d’or. En 1999, la Suisse déclara détenir encore des réserves officielles d’or de 2590 tonnes. Au cours de la période 2000-2004, la BNS a vendu 1300 tonnes d’or dans le cadre des deux premiers contrats d’or de la Banque Centrale. Suite à cette première période, celle-ci revendra 250 tonnes d’or supplémentaires sur la période 2007-2008, totalisant en tout près 1040 tonnes d’or vendus en moins de dix ans.

Actuellement, la BNS stocke encore environ 70% des 1040 tonnes vendus en Suisse. 20% sont stocké à la banque d’Angleterre et les 10% restants sont quant à eux stocké à la Banque du Canada, à Ottawa.

Le point-clé du stockage de l’or par la BNS est qu’elle ne confirmera pas l’endroit où est stocké l’or. Mais d’après les médias, cet or est stocké dans des coffres sous son siège, dans la ville de Berne, où la banque des règlements internationaux – par un arrangement avec la BNS – semble également stocker de l’or qu’elle maintient via ses installations « Loco Berne ».

Le bâtiment du siège de la BNS à Berne se trouve sur la place de la Bundesplatz, et on dit que les chambres fortes se trouvent sous ce bâtiment et s’étendent sous la place. The SNB has two headquarters, one in Berne and the other in Zurich at Börsenstrasse, and some media reports have said that some of the SNB gold is stored at its Zurich headquarters under Paradeplatz or Bürkliplatz, or else in commercial bank vaults under the famous Zurich banking street of Bahnhofstrasse  . La BNS a deux sièges sociaux, l’un à Berne et l’autre à Zurich à la Börsenstrasse. Certains médias ont indiqué qu’une partie de l’or de la BNS est stocké à son siège de Zurich sous la Paradeplatz, ou la Bürkliplatz, ou encore dans les coffres-forts de la banque Zurich à Bahnhofstrasse. All of these locations in Zurich are adjacent to the SNB headquarters.Tous ces sites à Zurich sont adjacents au siège de la BNS.

Manipulation du prix de l’or par les banques suisses

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En novembre 2014, la FINMA, l’autorité suisse de surveillance des marchés financiers, a surveillé UBS concernant une manipulation des devises et des prix des métaux précieux. La FINMA a « constaté une faute grave des employés dans des opérations de change et dans les métaux précieux ». En décembre 2015, la FINMA a imposé des « bannissements » de certains nombres d’employés fondateurs d’UBS.

La commission suisse de la concurrence, connue sous le nom de WEKO, est également impliquée dans une enquête menée auprès d’un groupe de 7 banques pour une possible manipulation des spreads des prix des métaux précieux. Dans les 7 banques, deux d’entre elles sont suisse, à savoir UBS AG et Julius Baer Group.

Les organismes suisses de métaux précieux

L’ASFCMP

L’ASFCMP, ou l’Association Suisse des Fabricants et Commerçants de Métaux Précieux est une composante clé de l’industrie aurifère suisse et représente des entreprises suisses impliquées dans la vente et le traitement de l’or.

Voici quelques faits « bon à savoir » sur cette association :

    • Elle a été fondée en 1978
    • Elle réunit raffineries, banques et sociétés de négoce d’or
    • Elle assure la communication avec les organismes gouvernementaux et de réglementation
    • Elle représente et promeut l’industrie aurifère dans le monde

L’ASFCMP réunit les différents groupes suivants :

    • Raffineries : Valcambi, PAMP, Argor-Heraeus, Metalor, Cendres + Metaux, PX Precinox, Johnson Matthey
    • Banques : UBS, Credit Suisse
    • Traders/Aval : MKS, Aurofin, Ecometal, Carl Shaefer, Varinor, SAR Recyling

Vous pouvez en savoir plus sur l’ASFCMP en visitant leur site internet.

Bureau Central des contrôles de métaux précieux

L’Office central de contrôle des métaux précieux est un organisme de réglementation de l’industrie suisse des métaux précieux, qui fait partie de l’Administration suisse des douanes, qui fait elle-même partie du Département fédéral suisse des finances. Le Bureau Central existe pour superviser l’industrie aurifère suisse et préserver sa réputation très appréciée.

Essentiellement, l’Office de contrôle applique la « Loi sur le contrôle des métaux précieux ». Dans la pratique, cela est fait par des « titulaires agréés » ou « essayeurs jurés » qui certifient et maintiennent la qualité des métaux précieux produits par les fabricants suisses de métaux précieux. Certains d’entre eux travaillent directement pour le bureau de contrôle, d’autres sont employés et travaillent dans les raffineries. L’examen des succursales du Bureau central de contrôle est une bonne façon de déterminer où se trouvent les principaux acteurs de l’industrie aurifère suisse. Par exemple, il existe des bureaux de contrôle à Chiasso et Neuchâtel près des grandes raffineries d’or, ainsi que dans les centres d’importation et d’exportation d’or de Zurich et de Genève.

L’import et l’export d’or en Suisse : les chiffres

La Suisse a importé environ 1800 tonnes d’or en 2012, 2600 tonnes en 2013 et 1750 tonnes en 2014. Le volume annuel des exportations suisses d’or est normalement assez proche des volumes d’importation déclarés.

La Suisse a exporté environ 1600 tonnes d’or en 2012, 2800 tonnes en 2013 et 1750 tonnes en 2014. Bien que les lingots d’or doré soient importés en Suisse par de nombreux pays miniers en or, la principale source d’importation d’or suisse provient du Royaume-Uni. Par exemple, en 2014, la Suisse a importé 624 tonnes d’or du Royaume-Uni.

En 2014, les cinq principaux pays importateurs d’or en provenance de Suisse étaient l’Inde (473 tonnes), Hong Kong (379 tonnes), la Chine (221 tonnes), Singapour (135 tonnes) et l’Allemagne (91 tonnes).

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