Michel Poisat, un petit génie de l’affinage de l’or et de l’argent et fondateur de la marque lingot d’or Caplain Saint-André.

Published On: juillet 26th, 2016Last Updated: janvier 19th, 2019
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L’or est un métal qui a beaucoup d’histoires qui l’entourent, le sujet du jour c’est celui de l’affinage de l’or. Jusqu’au XVIIIème siècle il n’existait quasiment aucune méthode pour affiner l’or des mines en un or un peu plus pur, et les méthodes existantes étaient peu efficaces. La maîtrise des concepts de la chimie moderne changea la donne entre la fin du XVIIIème et la moitié du XIXème, l’un des ingénieur de ce progrès est Michel Poisat. Portrait.

Cette histoire commence en France en 1802, où Michel Poisat né. Nous n’allons pas vous raconter sa biographie complète évidemment, on se contentera des aspects liés à l’affinage. Une caractéristique intéressante des pièces françaises de l’époque (avant 1825) est que les pièces de 5 franc contenaient un millième d’or car personne ne savait comment l’en extraire.

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Une des pièces de 5 francs qui ne contenait plus d’or, les pièces contenant de l’or sont très similaires.

Un concentration de 1‰ ce n’est pas beaucoup, mais si cela se trouve sur un objet si commun et facile à obtenir que des pièces de monnaie en circulation, alors c’est déjà quelque chose de plus intéressant. Les estimations contemporaines évaluent la quantité de franc français en circulation (sous la forme de pièce de 5 franc en argent) à 1,6 milliard de francs, avec un bénéfice potentiel de 8 000 francs par million de francs en argents fondu. Le bénéfice total potentiel est de 12.8 millions de francs !

Autant dire que quand il a découvert sa méthode d’affinage, Michel Poisat a saisi cette occasion d’une affaire en or.

Jacob Mayer Rothschild (dit James baron de Rothschild) fils de Mayer Amschel Rothschild banquier à Francfort, créa avec ses quatre frères, Salomon Mayer, Calmann Mayer, Amschel Mayer et Nathan Mayer, respectivement, les filiales de la banque familiale à Paris, Vienne, Naples, Francfort et Londres.

La branche française s’intéressa beaucoup à l’investissement industriel. James de Rothschild forma en 1827, avec des partenaires non précisées, une association pour la refonte des métaux. La famille Rothschild, en tant que propriétaire de la mine d’Almaden en Espagne, eut le monopole sur le mercure, indispensable à l’époque dans le procédé d’affinage de l’or, comme de l’argent.

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Quelques photos de la famille Rotschild

Selon Spencer Richards, James fut dès 1830 associé avec Michel Poisat pour l’achat de fonderies dans divers pays. Peut être que Michel Poisat est bien venu dans le bocage, pas pour recruter des affineurs, mais pour prospecter des fonderies ? La coopération entre Saint-André, Poisat et Cie, et James de Rothschild fut formalisée, en, 1838, par la création d’une société en commandite. James de Rothschild, en tant que commanditaire, fournit le capital de 434 534, 66 francs.

La société Saint André, Poisat et compagnie tira sa profite, en grande partie, de la refonte spéculative. En 1829 le Comte Mollien présenta à la Chambre  un rapport concernant un projet de loi relatif à cette refonte. Dans ce rapport est stipulé que: « Il est notoire que c’est sans avoir été l’objet d’aucune censure qu’un seul affineur de Paris a, dans l’année 1828, fondu en lingots près de 60 millions de matières et espèces d’argent, outre 45 millions de matières d’or dans lesquelles se trouvaient nécessairement aussi des espèces. » L’affineur non-nommé serait bien Poisat. Le projet fit long feu.

Tout cela se fit sans la moindre intervention du gouvernement, malgré qu’il était interdis de refondre des pièces. Mais en plein essor de mesures libérales, ce genre de lois étaient peu appliquées. Autant dire qu’avec un banquier comme partenaire l’affaire fut très lucrative. L’appui du baron aidera même Poisat à devenir députe de 1842 à 1848.

Deux révolutions politiques plus tard, le régime du Second Empire Français est beaucoup moins accommodant pour les affaires de l’entreprise, elle contourna les règles et lois imposées par le régime autocratique, mais le tout s’exporta pour finir en Angleterre.

Michel Poisat partit pour Londres et il emmena une bonne douzaine de ses affineurs qualifiés.

Ce fut le début de l’épisode « les affineurs du bocage à Londres ».

Au total, plus de 140 familles sont partis pour l’Angleterre.

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Source blog de Maria Kooistra

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