L’histoire du fabricant de lingots francais, le Comptoir Lyon-Alemand-Louyot et Co, le CLAL.

Published On: janvier 4th, 2016Last Updated: août 28th, 2018
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C’est dans les années 1800 qu’a commencé l’entreprise de traitement des métaux précieux de la famille-Lyon Alemand, Guichard frères, est le seul établissement à être marqué comme fondeurs et affineurs de matières d’or et d’argent, à cette époque.

L’atelier et comptoir fut fondé par Joseph Alemand, sa fille Belotte Josèphe Alemand la rejoint dans l’entreprise.

Cette dernière se marie avec Joseph Abraham Lyon et prend la succession de l’entreprise en 1813.

Dans un almanach de 1820 l’établissement s’appelle toujours Alemand, mais fond aussi de l’or.

C’est donc avec ce mariage que le nom de Lyon-Alemand arrive.

En 1824 Lyon-Alemand aurais vendu ou cédé l’atelier de la rue saint martin à Paris à Caplain Saint André, tout en gardant un bureau avec Mr Lebel.

On ne sait pas quand décède Mr Lyon mais en 1826 l’établissement prend le nom Comptoir veuve Lyon-Allemand, situé 7 Rue Montmorency, rue où le CLAL est toujours installé de nos jours mais au numéro 13.

Belotte Josèphe Lyon-Alemand se marie, en deuxième noces, avec Pierre Marie Lebel, probablement à la fin des années 1820.

Pierre Marie Lebel était affineur d’or et d’argent dans le quartier de Menilmontant.

En 1834 l’entreprise a été fondée sur le nom de  Lyon-Alemand & Fils.

En 1880, la société a été transformée en société anonyme et changé son nom pour le Comptoir Lyon-Alemand avec toutes les opérations de Banque et d’Escompte en plus comme activités.

La veuve de Théophile Lyon-Alemand, avec ses deux fils Charles et George, s’occupaient de la gestion de l’usine d’affinage de métaux précieux.

La baisse du cours de l’argent provoquèrent de grosses difficultés dans l’année 1893. Suite à un concordat, la maison Lyon-Allemand pouvait reprendre ses opérations : « Le Comptoir Lyon-Allemand déclare que, sous contrôle de la surveillance de ses créanciers, il entend restreindre ses opérations au traitement de métaux précieux, or, argent, platine etc. et leur dérivés… ».

La Société Lyon-Allemand continuait sans la famille Lyon-Allemand. En 1906 Jean André Vincent devenait membre du conseil d’administration de CLA.

C’est probablement à cette époque, que le CLA achetait l’usine d’affinage, sise Rue de Lagny 13. L’usine crée par Jean-Baptiste Martin est successivement passé entre les mains de, Raphael et frères, puis Rothschild frères, puis le CLA.

Dans les années suivantes, l’ancienne entreprise familiale est devenue l’une des plus grandes raffineries d’or et métaux précieux en Europe.

De nombreux nouveaux sites de production en France et dans reste de l’Europe ont été créés ou achetés, les structures étaient financièrement renforcées dès leur acquisition et ce travail stratégique important à mener à ouvrir même une usine d’affinage au Caire en Egypte.

La crise des années 1930 entraine la liquidation de la Banque Nationale du crédit avril 1932 et celle du Comptoir-Lyon-Alemand qui était lié ensemble.

André Vincent fut d’ailleurs condamné 3 ans de prison et 3000 francs d’amende pour avoir falsifiés les bilans de 1928, 1929 et 1930. Il est probable que la faillite de l’agence du Caire avec une perte 200 millions fut le départ des ennuis de l’affineur d’or.

En 6 octobre 1936, de la Société nouvelle du Comptoir Lyon-Alemand qui recevra en apport tous les éléments de l’actif se rapportant à l’industrie et au commerce des métaux précieux.

On oubliera le mot « nouvelle » et la société reprendra son nom d’origine.

Le 1er juillet 1948, les établissements Marret-Bonnin-Lebel et Guieu dont la fondation remontait à 1910 apportent au CLA leurs activités industrielles et commerciales, leur usine de Noisy le Sec qui en dehors des métaux précieux travaillait le nickel, le cuivre et leurs alliages ainsi que le tungstène.

Le CLA devient alors le Comptoir Lyon-Alemand et Marret-Bonnin-Lebel & Guieu réunis. Début du 20ème siècle, des divisions ont été étendue aux métaux non ferreux et de banque, et en 1957, la société a été rebaptisée Comptoir Lyon-Alemand-Louyot et Co et donc en abrégés CLAL avec l’arrivée de Mr Louyot.

Dans les lingots d’or français d’un kilo du CLA et CLAL, des poinçonnages et des puretés différentes sont connues. La teneur en or plus basse relevée est de 99,61 % et la plus élevée était de 99,77%.

Avec environ 11 664 grammes, la Tola est l’unité de poids la plus commune aux Emirats arabes unis pour l’or fin. Des lingots français du CLAL d’un poids de 10 Tolas avec un titre d’or de 999.0 et 999.9 sont connus. Les taëls (environ 37,429 grammes) est une ancienne unité de poids chinoise des métaux précieux et est encore utilisées dans certains pays d’Asie du Sud. Lyon-Alemand a fait de l’exportation et introduit des lingots de 10 taëls d’or fin sur le commerce du « Hong Kong Stock Exchange ».

comptoir lyon alemand 10 tolas

En 1990, CLAL a été acquise par Groupe Fimalac et en Octobre 1995, la société américaine Engelhard et le CLAL s’associent en « joint-venture ». Deux entités distinctes apparaissent : Engelhard-CLAL (leader mondial dans le domaine du négoce, de la récupération, de l’affinage et de métallurgie des métaux précieux comme l’Or, l’Argent, le Platine, etc.) et CLAL-MSX (qui consacre son activité à la métallurgie des métaux non ferreux comme le Cuivre, le Nickel, le Zinc, etc.)

La partie métaux précieux est cédée au groupe anglais Cookson en 2000 et donc intègre le groupe Cookson, leader mondial de la transformation des métaux précieux. Et devient Cookson-Clal. CLAL MSX se spécialise dans les autres métaux non ferreux. En juin 2013, Cookson-Clal intègre le groupe Allemand Heimerle + Meule. Spécialiste de l’affinage de métaux précieux d’or, argent, platine, palladium, Heimerle + Meule est devenu LBMA depuis 2014 avec des activités dans les alliages dentaires ainsi que dans les lingots et lingotins d’or et d’argent pour l’investissement.

La forme du poinçon la plus connue du CLAL est deux hexagone de différend diamètre, entre les deux ont peut voir inscrit

COMPTOIR LYON-ALEMAND, LOUYOT & Cie  PARIS 

A l’intérieur de l’hexagone du centre la mentions

AFFINEURS

FONDEURS  

PARIS fut parfois noté en dessous  

poincons lingot or lyon alemand louyot

 

Il y eu des séries avec le poinçon  Comptoir Lyon-Alemand et Marret-Bonnin-Lebel & Guieu réunis

 

mais dans deux cercles 

 

comptoir lyon alemand marret bonnin lebel guieu reunis

 

 

Sur certains des plus anciens poinçons

 COMPTOIR LYON-ALEMAND S.A  PARIS

Avec

AFFINEUR

FONDEUR

Mais au singulier

Parfois la mention PARIS a été inscrite en dessous

 

a voir le blog de marcia kooistra 

 

http://www.champsecret.org/

 

 

 

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