Le rapport de la DNGM le service des mines a Bamako au Mali

Published On: décembre 4th, 2015Last Updated: septembre 29th, 2018
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Sans  être  désigné  comme  un  El  Dorado,  le  Mali  a  toujours  été  perçu  comme  un  pays possédant un potentiel minier certain, confirmé par de nombreuses références historiques et une activité artisanale séculaire encore intense de nos jours.

 Ainsi, l’or a fait  de l’ancien Empire du Mali  l’un des plus célèbres  au Monde. Le fait historique réel est le pèlerinage à la Mecque de l’empereur Kankou Moussa en 1324 qui emporta avec lui 8 (huit) tonnes d’or, ce qui fit fléchir le cours du métal jaune à l’époque.

 

Les nombreuses traces d’anciens travaux d’exploitation artisanale de l’or dans les zones de Syama, Kourouba, Bougoudalé, Finkolo-ganadougou Kangaba et Kalana au Sud du Mali et Kenieba, Bafing Makana à l’Ouest du Mali, attestent aussi d’une tradition minière à travers les siècles et qui constitue encore aujourd’hui la principale activité dans lesdites zones. 

Depuis bientôt une décennie, le Mali produit environ 50 tonnes d’or annuellement et se classe au troisième rang des pays africains producteurs d’or. Actuellement six mines d’or sont en production et plus d’une vingtaine d’indices sont en développement. En 2006, l’or a représenté 75% des recettes d’exportation et environ 15% du PIB.

En plus de cette production industrielle, le pays fait l’objet d’intenses travaux d’orpaillage

dont la production annuelle est estimée à environ 4 tonnes.

 Dès son accession à l’indépendance, le Mali a entrepris sur fonds propres et avec l’appui technique et financier des organismes de coopération bilatérale et multilatérale et des investisseurs  étrangers  une activité intense dans  le domaine  de la  recherche  géologique, minière et pétrolière.

 Cet effort a permis de révéler la diversité de la richesse de son sous-sol et a mis en évidence de nombreux indices et gisements d’or, de diamant, de bauxite, de manganèse, de fer, de cuivre, de plomb, d’uranium, de phosphates, de vanadium, de kaolin etc.

Les différents travaux d’inventaire minier effectués sur le territoire malien ont permis de

distinguer 3 grandes régions minières :

  • La région Ouest du Mali ;
  • La région Sud du Mali ;
  • La région Nord du Mali.

 

2- REGION MINIERE OUEST DU MALI

Cette région correspond essentiellement à la région administrative de Kayes et se subdivise en

4 provinces :

-Province minière Nord de Kayes (environs du Guidimaka)

-Province minière Nord-Est de Kayes (environs de Nioro)

-Province minière Sud de Kayes (Kéniéba)

-Province minière Sud-Est de Kayes (Bafoulabé Kita). 

2.1 Province minière Nord de Kayes :

Elle correspond à la fenêtre birrimienne de Kayes et à la région géographique du Guidimaka. Les investigations qui y sont menées ont permis la mise en évidence des indices d’or (Nreilat, Melgué, Sarero, Gori, Fodié, Dag-Dag, Ségué) et de Barytine de Yélimané : ils sont situés entre 70  à 200 km de Kayes.  Les  indices  d’or sont actuellement en  cours d’études par différentes sociétés minières étrangères. 

2.2 Province minière Nord-Est de Kayes :

Elle correspond à la région de Nioro, où ont été découvert   les minéralisations de :

 

  • Cuivre avec une teneur dépassant rarement 1% Cu ;
  • Grenat, artisanalement exploité dans la région de Sibinndi-Sangafé ;
  • Fluorine dans la zone située entre Bouli et Ségué. 

220 indices minéralisés (pierres semi précieuses, Cu, Fe, Ba) géoréférencés et renseignés découverts dans les régions de Yélimané, Sandaré, Bafoulabé et Nioro du sahel. 

2.3 Province minière Sud de Kayes :

Elle correspond à la fenêtre de Kéniéba, c’est la zone la plus étudiée du Mali. il a été

découvert: 

2.3.1 Gisements et indices d’or :

  • Gisement d’or de Sadiola : Situé à 75 km au Sud de Kayes, avec  159,315 tonnes d’or

métal prouvées. La production d’or prévisionnelle est de 13 tonnes par an, soit une durée d’exploitation de 13 ans. L’exploitation a débuté en 1996.

  • Gisement d’or de Yatela : situé à 55 km au Sud de Kayes avec des réserves estimées à

40,33 tonnes d’or métal pour une durée d’exploitation de 6 ans. L’exploitation a débuté en

2001.

  • Gisement d’or de Loulo : situé à 20 km au nord de Kéniéba, avec des réserves  de 120 tonnes d’or métal prouvées. Ce gisement est en cours d’exploitation.
  • Gisement d’or de Ségala : Avec 40,5 tonnes d’or métal prouvées. Son rapport de l’étude de faisabilité déposé est en examen au niveau de la DNGM.
  • Indice d’or de Tabakoto : En développement par GME, il est situé à 15 km au nord de

Kéniéba avec 60 tonnes d’or.

  • Indice d’or de Tintiba : Situé à 70 km au nord de Kéniéba.
  • Indice d’or de Dioulafoundou : Il est situé à 15 km au nord de Kéniéba.
  • Gisement  d’or de Farabantourou est un permis de recherche situé au Sud de Sadiola.

Les reserves actuelles sont estimées à 20 tonnes d’Or.

  • Gisement d’or de Médinandi : Avec 4 tonnes d’or métal prouvées en 1964, il est situé

à 35 km au Sud-Ouest de Kéniéba.

  • Indices d’or autour de Wili-wili Mamoudouya Komé : situés à 65 km au sud de

Kéniéba.

  • Autres indices d’or à Dandogo, à Sitakili et à Diangounté 

2.3.2 Indices de diamant :

Les différents travaux ont abouti à la découverte de 20 pipes kimberlitiques dont 8 sont

diamantifères.

 2.3.3 Gisement de fer de Djidian Kéniéba :

Situé à 30 km au Nord-Ouest de Kéniéba avec 10 millions de tonnes à 40% Fe et 17% SiO2. 

2.3.4 Uranium :

  • Indice de Faléa : Situé à 80 km au sud de Kéniéba avec 5.000 t d’U3O8.
  • Indice de Loulo : A pechblende dans le socle birrimien. 

2.4 Province minière Sud-Est de Kayes :

Elle correspond à la zone  de Bafoulabé – Kita et leurs alentours ; plusieurs substances ont été

mises en évidence.

2.4.1 Gisements de calcaire :

  • Gangotery : Avec 10 millions de tonnes, il est objet de permis d’exploitation pour la

production de ciment par IMACO-SA, il est situé au nord de Bafoulabé.

  • Astro : les réserves sont de l’ordre de 30 millions de  tonnes et  elles sont libres de tout

droit minier.

  • Dinguira Logo : Avec des réserves moyennes destinées à la production de chaux magnesiens.

 

2.4.2 Gisements de Marbre :

  • Sélinkegny (Bafoulabé) : avec des réserves estimées à 10,6 millions de tonnes, il est

actuellement sous permis d’exploitation par IMACO SA, MAK 2.

  • Madibaya  :  Avec  des  réserves  exploitables  importantes,  il  est  situé  au  Nord  de

Bafoulabé et  il est exploité par la société des chaux de Bafoulabé. 

2.4.3 Indices de Barytine de Faréna et Kourouninkoto

A 80-90 km de Kita, et ceux de Dinguira, ils sont localisés le long du chemin de fer. 

2.4.4 Gisement de fer de Diamou

Avec 150 millions de tonnes de minerai, il est situé à 50 km à l’Ouest de Bafoulabé. 

2.4.5 Gisement de fer de Balé (Kita)

Il est situé à 100 km au Sud de Kita près de la frontière Guinéenne. Les réserves sont estimées

à 1,2 milliard environ de tonnes de minerai. 

2.4.6   Gisements de bauxite du Sud-Ouest du Mali :

Répandu à 100 km au Sud-Ouest de Bamako jusqu’à 200 km près de la frontière Guinéenne,

les réserves sont estimées à 1,2 milliard environ de tonnes de minerai.

Les  gîtes du Mali appartiennent à la partie septentrionale d’une province bauxitique qui s’étend entre Makandji (Sierra Leone), les îles de Los, Fria, Kindia et Boké (Guinée). Les gîtes bauxitiques sont localisés sur des plateaux communément appelés «bowés», d’altitude variant entre 440 et 800 m. Soulignons que dans les limites de la région d’intérêt les indices mis en évidence ont une altitude d’au moins 540 m. Sur le plan géologique les bauxites constituent la partie supérieure du profil de la croûte latéritique sur les roches alumino- silicatées souvent couvertes par une mince couche de cuirasse à hématite d’épaisseur 0,1-0,2 m (Odokii et al, 1982). Au dessous des bauxites on note de haut en bas Image satellitaires des Champs bauxitiques du Mali 

Les roches du substratum se composent de schistes chlorito-sériciteux, de cornéennes, et de dolérites leucocrates (plagioclasites) pour les bauxites d’assez bonne qualité, et de roches basiques (dolérites), et de schistes micacés ferrugineux pour les bauxites de qualité moyenne à faible.  Le  minerai  se  compose  de  gibbsite,  boehmite,  limonite,  hématite  et  ilménite.  La gibbsite est le minéral le plus répandu et constitue jusqu’à 80% du minerai.

 2.4.6.1. Champ de Kénièba

Comme son nom l’indique champ est localisé sur la feuille de Kénièba. Il contient 3 plateaux

bauxitiques mis en évidence par les travaux de SAREPA-Pechiney (1957-1959). Les réserves totales sont de près de 43 Mt reparties comme suite: Dombia Sud – 30 Mt, Sintéfouka – 13 Mt et  Dombia  Ouest  –  quelques  centaines  de  milliers  de  tonnes.  Les  présents  travaux  ont identifié, à l’extrême nord ouest de la feuille de Bafing Makana, l’indice de Komboera, d’une superficie de l’ordre 2 km?, et celui de Sikoto (1 km?), qui sont contiguës au gisement de Dombia Sud. La teneur moyenne en alumine et en silice des bauxites de Komboera est respectivement de 53,4% et 1,12% tandis qu’à Sikoto la concentration en alumine varie de

48,5 à plus de 60% et en silice de 0,47 à 4,18%. Soulignons que malgré l’accès difficile les

deux bowés se trouvent au bord du futur axe bitumé Bamako-Kita-Kénièba-Saraya. 

2.4.6.2. Champ de Bafing Ouest

Le champ de Bafing Ouest est situé au sud-ouest de la feuille de Bafing Makana à proximité

des villages de Diré Dakounta. Il fut identifié et par le Service de Géologie et de Prospection Minière (SGPM) en 1958-1959. Au cours de deux campagnes d’exploration trois bowés ont été identifiés et les réserves total estimées à près de 40t: Kimbeli Sud – 25 Mt, Bara – 15 Mt et Saraya – 5 Mt. Les gisements de Kimbeli, Bara et Saraya ont été vérifiés et échantillonnés tandis que deux nouveaux indices ont été découverts dans le champ de Bafing Ouest. L’indice de Sansankori situé à 1 km du village du même nom occupe une surface de plus de 4 km?. Les teneurs en Al2O3 varient entre 54 et plus de 60% pour une moyenne de 0,5% de SiO2. L’indice de superficie de l’ordre 8 km? à moins de 2 km de Kimbeli.

2.4.6.3. Champ de Baléa-Balandougou (ou Bafing-Bakoye)

Le champ bauxitique de Baléa-Balandougou est situé entre les fleuves Bafing à l’ouest et Bakoye à l’est. C’est ici qu’on note les gisements les plus importants au Mali avec les plateaux de Koubaya (130 Mt), Sitaouma (100 Mt) et Gagaran Gourou (155 Mt) qui ont été estimés par SAREPA-Pechiney pour une réserve totale de 385 Mt (41% Al2O3 et 1,85% SiO2).  Au  total  25  nouveaux  bowés  ont  été  mis  en  évidence  parmi  lesquels  les  plus importants aussi bien en taille qu’en qualité du minerai sont les plateaux de Balandougou, Siniafouka/ Kouragué, Segouna et Sagata. Le bowal de Balandougou a une longueur de presque 5 km sur une largeur variant entre 300 et 2 000 m avec des altitudes variant de 550 à

595 m. On note des vastes affleurements d’une bauxite blanchâtre, rosâtre, rosecrème à ciment  poreux  en  général  gibbsitique.  Souvent  on  note  les  vestiges  d’une  stratification primaire probablement sédimentaire (cornéennes ou para-siltites). Tous les douze échantillons collectés  en  surface  ont  une  teneur  en  alumine  supérieure  à  60%  et  une  concentration moyenne en silice de 0,5%. Ce bowal est traversé par une piste carrossable qui vient du coté sud, non loin d’un  hameau de culture Hirina et pourrait  être facilement évalué par une prospection systématique. Le vaste plateau bauxitique de Kouragué est situé entre le sud du village du même nom et à l’ouest de Baléa. Seulement sur la partie orientale on note des affleurements de bauxite rosâtre, brun-jaunâtre, souvent gélifié à structure nodulaire ou pisolitique. La teneur moyenne en Al2O3 est de 57,3% et SiO2  – 0,86%. Le bowal de Segouna forme un Y à seulement 30 km des gisements de Koubaya/Sitaouma. La structure a une  longueur  de  presque  6  km  sur  une  largeur  qui  oscille  entre  400  et  600  m.  Les affleurements de bauxite ici forment des fenêtres de taille atteignant 800 m. Le minerai a une couleur bigarrée due à la présence d’une partie brune rougeâtre souvent violacée (20%) dans un ciment crème jaunâtre probablement de la boehmite qui se présente sous forme d’une masse  colloïdale,  crypto-cristalline  (80%).  La  boehmite  présente  une  structure microoolithique tandis que la gibbsite est imbibée d’oxydes et d’ hydroxydes de fer gardant sa couleur rose au centre qui se transforme en brun violacée aux extrémités. La texture de la roche est collomorphe, ocellaire et tachetée. La plupart des 10 échantillons collectés ont une teneur en alumine supérieure à 60% pour une faible concentration en silice – 0,7%. Le plateau est traversé presque sur toute sa longueur par une piste automobile venant de Sagouna qui le suit sur une grande partie de sa longueur rendant facile toute prospection future.

Le bowal de Sagata situé à presque 15 km au nord de Gangaran Gourou. Ici le minerai se présente   sous   forme   de   masse   dense   porcelaineuse,   crypto   cristalline   composée principalement  de boehmite (bauxite mono  hydroxyde)  avec une cassure semblable  à la coquille. Elle semble être formée à la suite de la gélification des bauxites primaires (bauxite ferrugineuse par exemple). Autour de certains clastes se développent des oolites sphériques. a texture  est  colloïdale,  collomorphe  et  nébulaire.  Tous  les  douze  échantillons  collectés

 

montrent des teneurs en Al2O3 supérieure à 60% pour une moyenne de 0,42% de silice. Ailleurs il faut noter les bowés de Kokofata (Al2O3 – 52,3 – >60% pour SiO2 = 1%), Dagama Ouest (Al2O3 – 51,8% pour SiO2 = 1,39%), Bofeto (Al2O3 –49,3% pour SiO2 = 4,06%), Galissendéba (Al2O3 >60% pour SiO2 = 0,48%), Djilingué (Al2O3 >60% pour SiO2 =

0,35%), Gassa/ Matira sud (Al2O3 – 52,9 – >60% pour SiO2 – 0,36%), Gassa /Matira nord (Al2O3 – 53,08 pour SiO2 – 0,67%), Kamitougou/Kouragué (Al2O3 – 46,3 – >60% pour SiO2 – ,75%), Bambé/Daka Makana (Al2O3 – 55,9 – >60% pour SiO2 – 0,39%), Sitanifeto/Kouragué (Al2O3>60% pour SiO2 – 0,87%), Siniafouka/Baléa (Al2O3>60% pour SiO2 = 0,97%) et dans une moindre mesure Bambé/Baladougou (Al2O3 – 50,7 pour SiO2 –

1,14%), Lebela/Kouragué (Al2O3 – 45% pour SiO2 – 1,1%) et aussi de Bendougou, Kouroukoumba, Simitia, Soundia, Lekoutoundoto, Djelifita et Guinchouya Kourou. 

La réalisation de la route Kati-Kita-Saraya permettrait le désenclavement de ces gisements de bauxite. Aussi, la construction de la voie ferrée par Mittal-Arcelor dans le cadre de l’exploitation des gisements de fer du Sénégal, mettrait les gisements de bauxite à environ 60 km de la voie ferrée.

L’ambitieux programme énergétique que le département est en train de mettre en œuvre

pourra rendre l’accès à l’énergie facile et à des coûts modérés. 2.4.7  Le fer

Les travaux de la SONAREM (Glebov et al, 1964-1967) et du BRGM (Dommanget et al,

1978; Broussaud et al, 1979) ont permis de mettre en évidence un grand bassin métallifère, dit bassin de Bafing-Bakoy, de 170 km de long sur 5 à 20 km de large et une épaisseur de 1,5 à 7 m dans les formations infracambriennes. La limite occidentale du bassin s’étend dans la partie Sud-Est de la feuille de Bafing-Makana. La limite orientale se situe à l’extrémité Sud-Est de la feuille de Sirakoro et il est probable que la minéralisation se prolonge sur la feuille de Bamako Ouest. Ce gisement a fait l’objet de travaux détaillés qui ont abouti à l’évaluation des réserves  à 130  Mt  (146  Mt  selon  le BRGM)  de minerai  d’hématite et  d’hydrogoethito- hématite contenant: Fe – 41,40-65,37%, SiO2 – 2,01- 7,75%, Al2O3 – 1,38-16,26%, P2O5 –

0,01-0,15% et S – de traces à 0,02%. 

 

Carte du bassin ferrifère du Bafing-Bakoy

Trois types de minerai ont été identifiés au cours de l’échantillonnage :

les grés hématitiques

les hématites latéritiques les amas de magnétites 

Les travaux de terrain ont permis de cartographier le niveau d’hématite du premier type qui constitue un bon niveau repère stratigraphique. L’étude des lames indique que les roches se composent principalement de grains de quartz mal classés à différents degré d’émoussement dans un ciment constitué d’hydroxydes de fer secondaire (d’origine supergène). Les réserves potentielles sont estimées à quelques milliards de tonnes dont 500 millions de minerai de bonne qualité (Glebov et al., 1964-1967). Les hématites latéritiques se sont formées à la suite de l’altération des grès ferrugineux au cours de laquelle s’est effectué un enrichissement secondaire. Les hématites latéritiques seules ne présentent pas d’intérêt économique à cause de la faible épaisseur des couches qu’ils forment. Elles pourraient être exploitées comme minerai d’appoint grâce à sa teneur très élevée en fer, là où les grès hématitiques sont en place. Le troisième type de minéralisation ferrifère est représenté par la magnétite massive au contact des  dolérites  avec les  grès  hématitiques. Aucun  affleurement  assez important de magnétite n’a pu être identifié. Dans la plupart des cas ce sont des blocs d’une extension faible,  comme  souligné  par  les  travaux  antérieurs  à  Kibi  Koba  (Galé).  Les  formations

semblables ont été identifiées à Niamakala et à Kouroukoumba. Les affleurements les plus importants de grès hématitique jalonnent la piste entre Linguekoto et Sitaoulé, Kouragué et Balé, à la jonction Balé-Tounbato. Cinq échantillons collectés sur la route au sud de Linguekotoni et dans les puits d’exploration du BRGM ont montré une composition moyenne suivante, %: Fe – 63,49, SiO2 –

5,25%, Al2O3 – 1,23, P – 0,026 et S –0,006. Plusieurs autres affleurements de grès hématitiques ont été répertoriés par nos prédécesseurs dans le bassin ferrugineux à Nioumala, Konkou  Fataba,  Limakolé,  Haranta  et  Galé.  De  nouveaux  affleurements  d’importance moyenne à faible ont été notés au cours des présents travaux à Galissendéba, Bendougou- Sebekoro, dans le cours d’eau Dabarako (Sitaoulé) et à Dionfara (au sud de Sitaoulé), Tindiana, Hinala, Krikania et Koudougouni Enfin il faut noter la présence conjointe du fer et de l’aluminium sur le même bowal à Guinchouya Kourou (au sud de Soukoutali), Sagata, Galisendeba, Bendougou et Kouroukoumba. 

2.4.8. L’or

Les  formations  du  Néoprotérozoïque  occupent  la  majeure  partie  de  la  feuille  de  Bafing

Makana, et ne laissent apparaître le Paléoprotérozoïque qu’à l’extrême Ouest et Sud-ouest. Les formations volcanosédimentaires et plus particulièrement celles à bancs de métagrauwackes, forment des niveaux propices aux minéralisations stratiformes. Les travaux de terrain ont permis, la première fois, de répertorier et systématiser tous les sites d’orpaillage des feuilles de Bafing Makana et de Dinguiraye.

 

Les indices primaires les plus intéressants se trouvent autour des villages Bouka, Babara et Gouba. Cette région est drainée par la rivière Bouka et ses affluents l ong desquels se trouvent de larges champs d’orpaillage. Plus au Nord on note aussi les activités d’orpaillage le long du cours d’eau drainant les secteurs de Kossaya et Kouriya jusqu’aux environs de Kouroufing.

 2.4.8.1. Indice de Komé

Le plus connu est l’indice de Komé qui fut exploré par le BRGM et Occidental Gold, une

filiale de Leo Shields (1997-1998). A Komé une zone de filons et filonnets de quartz a fait l’objet d’exploitation intense en 2 000 par plus de 3 000 miniers. La zone d’intérêt a une longueur de 160 m avec des corps minéralisés d’une épaisseur de 0,3 à 0,8 m sous une couverture stérile de 15 à 16 m. La largeur de la dite zone est de presque 10 m. Une structure aurifère  NNE  de  plus  de  2,5  km  a  pu  être  délimitée.  Les  échantillons  de  quartz, métagrauwakes et schistes graphiteux collectés dans les déblais de la tranchée ont donné une teneur maximale en or de 0,299 ppm et As-600 ppm. On notera la corrélation entre l’anomalie or et arsenic.

 2.4.8.2. Indice de Gouba

Le  champ  d’orpaillage  est  implanté  sur  les  formations  de  métagrauwackauses.  Il  a  été

abandonné à cause de la enue abondante d’eau. Il est situé sur un plateau latéritique au bord de la piste à 1 km au sud de Gouba. Le placer a un diamètre de presque 200 m avec des puits profonds de 14 -18 m. Le minerai est composé de filons et filonnets à quartz-carbonate-albite dans une roche fortement au sein des métagrauwackes fortement altérés. La teneur en or est de 3,35 ppm et l’arsenic – 150 ppm.

 2.4.8.3. Indice de Babara

L’indice est situé à presque 2,5 km au Nord de Babara, au flanc ouest d’un plateau latéritique.

Le minerai est composé d’une série de filonnets 2-5 cm dans une zone de plus de 10 m

d’épaisseur pour une longueur de 100 m présentant un azimut N120E avec un plongement de

75° vers le sud ouest. Un échantillon composé de quartz et de ces épontes a donné une teneur en Au de 1,185 ppm et As de 1 630 ppm tandis qu’un autre prélèvement composé uniquement de filonnets de quartz contient une teneur en or de 0,087 ppm et arsenic de 771 ppm. 

2.4.8.4. Indice de Cassamara

L’indice est localisé sur la feuille de Dinguiraye à la frontière guinéenne. C’est un placer

éluvio-alluvionnaire le long du cours d’eau Boudibaga (frontière naturelle entre le Mali et la Guinée). Un échantillon composé de schistes altérés intersectés par les filonnets de quartz a donné des teneurs en or à 1,025 ppm et 10 ppm en arsenic. La rivière Boudibaga fait l’objet d’intenses travaux d’orpaillage discontinus. 

2.4.8.5. Indice de Dingueta (Gallama Hollandé)

Des puits d’orpaillage se trouvent à l’aplomb de roches porphyroblastiques correspondant à

d’anciennes laves basiques totalement recristallisées. L’or visible a pu être observé dans la bâtée, par contre l’analyse n’a pas donné de résultat positif. La zone d’intérêt a un diamètre de presque  300  m  le  long  du  cours  d’eau  Diguinieta.  D’autres  sites  éluvionnaires  ont  été observés plus au Sud près du village de Baofelo et de Farabato. Ce dernier placer s’étend sur plus de 1,6 km pour une largeur de 10 à 20 m.

 La prospection géochimique sol menée par GEOTER a permis de couvrir de façon systématique les terrains birimiens situés en dehors des permis miniers. Au total 3831 échantillons sols ont été analysés et ont révélé des anomalies géochimiques qui constituent de nouveaux indices métalliques. La principal indice se situe au Sud et l’Ouest du village de Faraba. 

2.4.8.6. Indice de Faraba

De  nombreuses  anomalies  or  sont  dispersées  sur  la  zone  prospectée  et,  en  l’absence

d’association avec d’autres éléments, indiquent un enrichissement secondaire dans la zone oxydée située au-dessus de la zone primaire. 

L’association d’anomalies en or et arsenic dans la région Sud et Ouest de Faraba lui confère

un grand intérêt pour la recherche de minéralisations aurifères. 

2.4.8.7. Indice de Dantare Wologo 

D’autres anomalies aurifères ont été détectées dans la région de Dantare Wologo et Dialakoto, dans la partie Sud du bloc prospecté. Le caractère ponctuel de ces anomalies dans un contexte géologique principalement granitique, ainsi que l’absence d’anomalie en As asso 

2.4.9.1. Indice polymétallique de Faraba

Une anomalie en Ag associée à de hautes teneurs en Pb, Cu, Zn et en S, a été mise en

évidence au Sud de Faraba. L’association des éléments n’est pas suffisamment définie pour suggérer un type de gîte particulier, mais des minéralisations de type veine hydrothermale à métaux de base ou minerai sulfuré massif d’origine volcanique seraient possibles. 

2.4.9.2. Indice polymétallique de Dantare Wologo

D’autres anomalies aurifères ont été détectées dans la région de Dantare Wologo et Dialakoto,

dans la partie Sud du bloc prospecté. Le caractère ponctuel de ces anomalies dans un contexte géologique principalement granitique, ainsi que l’absence d’anomalie en As associée, rendent ces indices d’un intérêt moindre.

3- REGION MINIERE SUD DU MALI

Elle correspond aux régions Sud (Koulikoro et Sikasso); il a été mis en évidence : 

3.1 Gisements et indices d’or :

  • Gisement d’or de Syama : Il est situé à 60 km environ de Kadiolo. C’est un permis

d’exploitation attribué à RESOLUTE.

  • Gisement d’or de Kalana : Situé au Sud de Yanfolila, il fut le 1er gisement d’or exploité au  Mali par la Société de Gestion  et d’Exploitation des  Mines  d’or de Kalana (SOGEMORK) une Société d’Etat. Cette mine est en exploitation par la Société SOMIKA.
  • Gisement d’or de Kodièran : Il est situé au Nord de Kalana avec 81,2 tonnes d’or métal prouvées. Un Permis d’Exploitation est déjà attribué à la Société Wassoul’or. La mise en exploitation de ce gisement est attendue.
  • Gisement d’or de Balé : Situé au Nord-Est de Kalana, il est sous permis de recherche pour son développement.
  • Gisement d’or de Misséni Flat : Avec des réserves estimées à 3,5 tonnes d’or métal à des teneurs de 1 à 3,6 g/t,  il est situé à environ 75 km au Sud-Ouest de Kadiolo près de la frontière Ivoirienne.
  • Gisement d’or de Morila : Situé à 280 km au Sud-Est de Bamako, il a une réserve prouvée de 160, 217 tonnes d’or métal. Il est en exploitation depuis 2000. Il a une production mensuelle de plus d’une tonne.
  • Indice d’or de Sagala : Il est situé au Nord de Bougouni environ 50 Km à l’Ouest de la

mine de Morila.

  • Indice d’or de Kékoro : Il est situé à 35 Km à l’Ouest de la mine d’or de Morila.
  • Indice d’or de Foulaboula : Dans le cercle de Yanfolila.
  • Indice d’or de Pitiangoma : Situé au Sud de Misséni (Cercle de Kadiolo).
  • Indices d’or de Nampala et Darabougou : ils sont situés dans l’arrondissement de

Finkolo, et attendent d’être développés.

  • Indice d’or de Kalaka : Situé au Nord de Kolondiéba, il attend d’être développé.
  • Indices d’or de Kobada : Situés à environ 40 km au Sud de Kangaba.
  • Indice d’or de Banancoro : Situé au Sud de Kangaba. Cet indice est sous permis de recherche accordé à la Société NEW GOLD MALI. Actuellement plus de 17 tonnes d’or ont été cubées.

 3.2. Indice de Nickel et platine de Touban :

Il est situé au Sud du village de Touban à quelque 20 km de Kadiolo, il  est sous permis et

attend d’être développé.

 3.3  Indice de Plomb-Zinc de Dogo :

Il est situé à 60 Km au Nord Est de Bougouni. Il s’agit de pyromorphite et de galène dans les

schistes sériciteux.

 3.4. Champ de bauxite Bamako-Ouest

Ce champ bauxitique est situé entre les fleuves Baoulé à l’est et Bakoye à l’ouest. Les travaux

antérieurs SAREPA-Pechiney ont identifiés 13 gisements pour une réserve totale de 570 Mt (Al2O3 – 41,40% et SiO2 – 2,60%). Trois nouveaux indices de bauxite, Badalabougou, Taliko et Makonofouka ont été identifiés. Ils se situent à l’extrême nord-est de la feuille de Sirakoro, à quelques 20 km au nord-ouest des gisements de Sorokourou (40 Mt) et Kouroko

(20 Mt). Les résultats d’analyse indiqueront si par la qualité de la bauxite ces indices pourront

avoir un intérêt économique.

QUELQUES INFORMATIONS EN ANGLAIS

3.5. Indice polymétallique de Yanfolila-Kourouba :

the samples in pits of the cruciform 2 showed anomalous Al, Cr, Cu, Fe, P, (Pb,Sc), V. However, the soil samples only showed anomalous P and occasionally Cr. the samples in pits of the cruciform 3 seem to show a correlation between Al, Ba, Be, Co, Cu, Fe, Mn, Ni, P, Sc, Sr, V and Zn. the soil samples only show anomalous Al, Mn and V.

Les échantillons de sols de la Cruciforme 4 ont démontré une corrélation entre Al, Co, Cr, Fe, Mn, P, (Sc), and V,  the samples in pits of the cruciform 4 show a correlation between Al, Ba, Be, Co, Cu, Fe, Mn, Ni, P, Sc, V and Zn.

 3.6. Indice polymétallique de Yanfolila-Kona :

Similarly, Yanfolila-Kona, the anomaly of Au-Al-As-Cr-Fe-Mn-P-V-(Zn) noted on Line 1 could be invetigated by RAB drilling, followed by RC and diamond drilling if justified.

 3.7. Indice polymétallique de Kadiana :

Of the three EM anomalies, the one at Kadiana is the least interesting. The weak Al-Cr-Fe- Mn-P-V-Zn  anomaly is  of a significanlty lower order than those  at  Yanfolila-Kona and Yanfolila-Kourouba. Currently it is not possible to recommend further work in this area.

 3.8. Gisement de lithium de Bougouni :

In general they are Birrimien pegmatites without particular macroscopic mineralogical differences and showing no regional zonation. Even inside the pegmatitic bodies, a very few zonations were seen, which in general consist of variations of dimensions of the spodumene and potassic feldspar particles. In almost the 90% of analyzed pegmatites, spodumene is quite visible, often as crystals some centimeters in dimension (3 – 30 cm), and the macroscopic mineralogical association is consistently Potassic Feldspar (30-35 %), Spodumene (15-30 %), Plagioclase (5-10 %), Quartz (10-20 %), white mica (5-8 %), and rarely biotite (< 1-2 %), hematite, black tourmaline and other metal minerals, without other particular, typical minerals of the granite pegmatites, such as coloured tourmalines, berylliums etc.

All pegmatites are clearly seen, standing out from the wall-rocks (grano diorites and granite and meta sediments micaceo-quarzitic, also meta-extrusive rocks, birrimien), 42 showing a low degree of alteration. The pegmatitic rocks sampled were very hard as evidenced by being hit with a hammer and having a very thin surface crust.

Two principal families of pegmatites were identified, of which only most recent seems to contain spodumene :

 Group A : Pegmatitic bodies of typical “granitic” origin containing KF, white feldspar and

mica, skin of tourmaline, zoned, often deformed and folded. The macroscopic

analysis does not show the presence of Lithium minerals nor other particular minerals typical of pegmatites. The chemical analyses confirmed the absence of Lithium.

 Group B : The target of the study; in general they large particles and one can distinguish many spodumene crystals of variable size between a few centimetres and

10/15 centimetres, in general unoriented, or, at times, laid out more or less perpendicular to the  direction  of  length  of  the  pegmatitic  body;  in  addition  they also  contain  crystalline potassic feldspars, also of large dimensions, white mica (muscovite), minor biotite, sodium plagioclase, black tourmaline, hematite. As already mentioned as they are seldom zoned with differing sizes of particles of spodumene and KF crystals. Pegmatites of group B (target)

present two geometrical and dimensional typologies in general:

B 1. thin (0,5 – 3 m) and long (up to hundreds of meters) pegmatitic seams with quite clear and parallel selvedges (Kola, Sinsinkorou, Diamana, Tingueleni, Dialakoro sites)

 B 2. pegmatitic bodies with thicknesses in the order of 10-60 and 150-700 m. in length, with a form  which  goes  from  regular  linear to  long  lenticular (Goulamina,  Ngoualana,  Sogola, Blakala sites).

 This  second  group  (rich  in  Lithium)  is  probably  related  to  a  very  major  and  regional magmatic phenomenon, i.e. anatectic pegmatites, and were emplaced in the syncynematic context between a regional field of E-W late birrimian dextral shearing.

The field work phase started in May 2007 with :

– As complete as possible a structural geological analysis and sampling (for chemical multi – element analysis) and where possible identification of the later mining potential for lithium, on 13 principal pegmatitic bodies (Kola, Ngouanala, Goualamina, Diamana, Dierila, Tingueleni, Sogola, Baule-Sogola, Dialakoro, Blakala, Syoubougou, Sankama and Medina);

– On the basis of the chemical data obtained, which confirmed the results of the geological- mine evaluation on the ground, and the consequent identification of the most interesting pegmatitic bodies, sampling and geological mapping of the two most significant pegmatitic bodies of Goulamina and Blakala, located respectively 80 km to the west and 90 km to the ESE of the town of Bougouni. All the samples for the industrial analyses were sent to Europe.

 According to the field study of and the analyses, two potential pegmatite zones with spodumene, orthoclase, mica, quartz and tourmaline, were identified for a possible future industrial exploitation: Goulamina and Blakala.

 In summary these zones contain :

– Reserves of pegmatitic rock : 2 million tons (probably appreciably more)

– Spodumene content of the pegmatite:20-30 %

– LiÒ content: 2 – 4 % for the rock sampled

– LiÒ contenof the concentrate, according to the preliminary industrial tests: 7.2%, close to the stoechiometric value.

Lastly, the preliminary industrial tests gave very encouraging results, except that the Fe content (0.5 – 0.8 %) is still very high. Magnetic extraction tests are in hand to calculate the final production cost.

The first results obtained (high Li content, reserves not very high compared to the other existing mines) made it possible to propose a possible local exploitation and production (mining + crushing + gravity separation) which would provide a pre – concentrate of 20% of the run of mine for exporte for the final phase of treatment.

The use of Li20 would be particularly for the ceramic industry (also pyroceramics) and high quality glass.

 3.9. Kaolin :

The Barouéli deposit is located 190 km to the East of Bamako. It is exploited artisanlly by shafts for the production of kaolin rich clays intended mainly for human consumption. The estimated annual production ranges between 3.000 and 3.500 tons.

This production feeds the local markets but a significant portion is exported. The miners are for the most part local villagers.

Average composition : Illite 35 to 40%

Silica 25 to 30% Muscovite 8 to 10% Fe203 up to 4,73% TiO2 up tol 0,87%

4- REGION MINIERE NORD DU MALI

Elle correspond administrativement aux régions de Gao, de Kidal et de Tombouctou. Dans cette  région il a été  mis en évidence :

 4.1 Gisement d’or d’In-Darset :

Situé à 30 km au Sud de Tessalit avec des réserves évaluées à 4 tonnes d’or métal.

4.2 Gisement de manganèse de Tassiga :

Situé à 30 km au Sud-Est d’Ansongo avec des réserves évaluées à 15 millions de tonnes de

minerai à 30-50 % Mn.

 4.3 Indices de manganèse de Tondibi Agaula et d’Ofalikin :

Ils sont respectivement situés à 20 et 60 km au Sud-Est et Sud-Ouest d’Ansongo.

 4.4 Indices de cuivre de Ouatagouna et Labbézanga : Situés à 140 km au Sud-Est d’Ansongo.

4.5 Gisement de Plomb-Zinc de Tessalit :

Situé à quelque 10 km au Nord de Tessalit avec des réserves évaluées à 1,7 million de tonnes de minerai à 5-10 % Zn, 2% Pb et 1g/t d’or.

 4.6 Indice de Plomb-Zinc de Fafa : Situé à 40 km au Sud-Est d’Ansongo.

 4.7 Indice de terre Rare du Timétrine :

Situé à environ  80 km à l’Ouest de Tessalit.

 4.8 Indice d’uranium de Samit :

Situé à 120 km au Nord-Est de Gao dans l’arrondissement de Djebock avec des réserves

évaluées à 200 Tonnes de U3 O2 à 0,085 % U2 O8.

Les substances minérales et fossiles soumises au régime des mines dans le territoire de la République du Mali appartiennent à l’Etat. Toutefois, les titulaires des titres miniers d’exploitation acquièrent la propriété des substances minérales ou fossiles qu’ils extraient.

 Les droits à ces substances constituent une propriété distincte de celle de la surface. Le régime des mines se différencie de celui des carrières.

Les substances minérales et fossiles soumises au régime des mines sont reparties en 02 groupes :

  • Groupe 1 : Pierres précieuses, pierres fines et fossiles.
  • Groupe 2 : Toutes autres substances non soumises au régime des carrières et n’appartenant

pas au Groupe 1.

 Les droits d’exploitation sont accordés aux titulaires de permis de recherche ou d’autorisation de prospection, ayant fait la preuve par des travaux de recherche ou de prospection régulièrement poursuivis et contrôlés par la DNGM, de l’existence d’un gisement commercialement exploitable, appuyée par une étude de faisabilité

Toute fois, l’autorisation d’exploitation de petite mine peut être attribuée à un détenteur d’une autorisation d’exploration qui, outre la justification de l’existence d’un gisement, devra présenter un rapport de faisabilité.

En vue d’obtenir un permis de recherche ou une autorisation de prospection, les postulants doivent observer les procédures décrites dans le présent guide.

 I-  DEMANDE

La demande de permis de recherche ou d’autorisation de prospection, conformément à l’article

16 de la loi minière, est assortie d’un dossier comportant les pièces suivantes :

  1. a) La justification des capacités techniques et financières :

–  Les  titres,  diplômes  et  références  professionnelles  des  cadres  du  demandeur  ou  de l’entreprise chargée du suivi et de la conduite des travaux ;

– La liste des travaux d’exploration et/ou de recherche auxquels le demandeur ou l’entreprise chargée du suivi et de la conduite des travaux a participé au cours des trois (3) dernières années, accompagnée d’un descriptif  sommaire des travaux les plus importants ;

– Les déclarations bancaires appropriées ;

les trois derniers bilans et comptes de résultats du demandeur et ;

– Un exemplaire de ses statuts.

Les références professionnelles des cadres et les documents requis dans les trois premiers alinéas ci-dessus sont remis en langue française.

Si le demandeur justifie qu’il n’est pas en mesure de fournir certaines des références exigées ci-dessus,  il  peut  être  autorisé à prouver ses  capacités  financières  par  tout  autre moyen approprié.

  1. b) Un programme détaillé des travaux et le coût approprié pour son exécut
  2. c) Le plan de situation sur carte topographique à 1/200 000 ou sur carte géologique à 1/200

000 avec délimitation du périmètre sollicité et définition des coordonnées en degré. d) L’identité et l’adresse précise du demandeur.

  1. e) les pouvoirs du signataire de la demande.
  2. f) Un projet de Convention d’Etablissement reprenant la Convention d’Etablissement-Type.

 Cette demande, établie en double exemplaire, est adressée au Ministre chargé des Mines et envoyée par lettre recommandée ou remise au Directeur des Mines avec accusé de réception. Le demandeur peut adresser, sous pli séparé, les informations dont la diffusion lui apparaîtrait de nature à porter atteinte à son droit d’invention ou de propriété industrielle.

II- Examen

Le dossier est examiné par la Direction Nationale de la Géologie et des Mines par rapport :

 a) A la Forme : La Direction Nationale de la Géologie et des Mines vérifie que le dossier contient toutes les pièces, informations et documents, exigés par l’article 55 du Décret N°99-

255/P-RM du 15 Septembre 1999.

La Direction Nationale de la Géologie et des Mines dispose de 30 jours pour vérifier la recevabilité de la demande de permis de recherche ou de l’autorisation de prospection remise conformément à l’article 55 du Code   Minier. Elle peut, demander des compléments d’information suite aux omissions ou modifications relatives aux dossiers de demande retenus. Le demandeur dispose de 30 jours pour répondre et donner les compléments d’information requis.

 b) Au Fonds : La Direction Nationale de la Géologie et des Mines vérifie que la zone faisant l’objet de la demande de permis de recherche ou d’autorisation de prospection est libre de tout titre minier.

Elle vérifie que le projet de Convention d’Etablissement est conforme à la Convention d’Etablissement Type.

  1. C) Le Projet de Convention d’Etablissement est soumis à une Commission Interministérielle qui vérifie sa conformité avec la Convention d’Etablissement-Type approuvée par le Décret N° 99-256/PM-RM du 15 Septembre

Cette Commission a le   pouvoir de proposer des modifications par rapport au niveau des investissements prévus au programme des travaux.

La Commission Interministérielle est composée d’une quinzaine de Départements Ministériels principalement impliqués dans l’application des Conventions d’Etablissement.

 PS : Pendant toute la durée d’instruction de la demande de permis de recherche ou d’autorisation de prospection, aucune autre demande relative à tout ou partie de la même zone et portant sur le ou l’un des groupes de substances pour lequel le permis ou l’autorisation a été demandé, ne peut être examinée.

 III-  Approbation et Signature

Le Projet de Convention d’Etablissement, jugé conforme à la Convention d’Etablissement- Type par la Commission Interministérielle est remis au Ministre chargé des Mines qui en sollicite l’autorisation de signature au Conseil des Ministres.

Dès que l’autorisation de signature est accordée par le Conseil des Ministres, le Ministre chargé des Mines procède, avec le postulant ou son représentant dûment mandaté, à la signature de la Convention d’Etablissement.

Dans les trente jours suivant la signature de la Convention d’Etablissement, l’Etat accordera au postulant par arrêté du Ministre chargé des Mines le permis de recherche ou l’autorisation de prospection valable pour les substances minérales du même groupe et portant sur le périmètre du permis ou de l’autorisation moyennant le paiement de la taxe fixe de délivrance du permis ou de l’autorisation visée à l’article 103 de la Loi Minière et de la redevance superficiaire fixée à l’article 104 de la Loi Minière.

 PS  :  Nul  ne  peut  détenir  simultanément  plus  de  trois  (3)  titres  de  recherche  et/ou  de prospection par attribution ou transfert pour les substances d’un même groupe dans le même district sauf autorisation expresse du Ministre chargé des Mines.

La date de signature de l’arrêté d’attribution du Ministre chargé des Mines constitue le premier jour de validité du permis ou de l’autorisation.

 l’Ordonnance N° 99-032/P-RM du 19 Août 1999 portant Code Minier en République du Mali, modifiée par l’Ordonnance N° 00-013/P-RM du 10 Février 2000 et ses textes d’application :

 Le Décret N° 99-255/P-RM du 15 Septembre 1999 fixant les modalités d’application de l’Ordonnance N° 99-032/P-RM du 19 Août 1999 modifiée par l’Ordonnance N° 00-013/P-RM du 10 Février 2000,

  • Le Décret  N°  99-256/PM-RM  du  15  Septembre  1999  portant  approbation  de  la Convention d’Etablissement-Type pour la prospection, la recherche et l’exploitation des Substances Minérales.

Le présent document constitue donc un guide permettant de faciliter la lecture du Code Minier et les différents autres Codes touchant aux activités minières au Mali (Code des Douanes, Code des Impôts, Code de Commerce).

 1- L’Administration Minière

L’Administration minière est placée sous l’autorité du Ministère chargé des Mines, assisté par la Direction Nationale de la Géologie et des Mines.

 2- Classification des gîtes de Substances Minérales ou Fossiles

Les gîtes de substances minérales ou fossiles sont relativement à leur régime légal, soumis au régime des mines ou au régime des carrières.

Les gîtes de substances minérales ou fossiles non visées à l’article 5 du Code Minier sont relativement à leur régime légal soumis au régime des mines.

L’article 6 du Code Minier classe les substances minérales ou fossiles soumis au régime des mines, en 2 groupes :

  • Groupe 1 : Pierres précieuses, pierres fines et fossiles
  • Groupe 2 : Toutes autres substances non soumises au régime des carrières et n’appartenant pas au groupe I.

 

Les gîtes de substances minérales ou fossiles soumis au régime des mines constituent comme indiqué à l’article 3  du  Code Minier une propriété distincte de la propriété du sol.  Ces substances minérales ou fossiles   sont concédées   à des personnes morales qui en font la demande à travers des titres miniers de prospection, de recherche et d’exploitation suivant les principes et les règles du Code Minier.

Les gîtes de substances minérales ou fossiles soumis au régime des carrières suivent les conditions de la propriété du sol, conformément au Code Domanial et Foncier en vigueur au Mali.

Toute personne physique ou morale peut les prospecter, les rechercher et les exploiter dès lors qu’elle est propriétaire du sol où qu’elle en a reçu l’autorisation du propriétaire.

 3- La Convention d’Etablissement

Les titres miniers à l’exception de l’autorisation d’exploitation sont assortis d’une convention d’établissement qui définie les droits et les obligations de l’Etat et du titulaire du titre minier.

Le modèle de la Convention d’Etablissement est approuvé par le Décret N° 99-256/PM-RM

du 15 Septembre 1999.

 4- L’Acquisition des Titres Miniers

Les titres miniers prévus par le Code Minier sont :

– L’autorisation d’exploration ;

– L’autorisation de prospection, le permis de recherche ;

– L’autorisation d’exploitation de petite mine et le permis d’exploitation,

Ils  sont  attribués  à  des  personnes  morales  ayant  justifié  leurs  capacités  techniques  et financières.

 Le titre minier définit une surface dont les côtés sont toujours orientés suivant un parallèle dans le sens Est-Ouest ou suivant un méridien dans le sens Nord-Sud.

Afin de justifier ses capacités techniques et financières le demandeur d’un titre minier doit fournir à l’Administration chargée des Mines, à l’appui de sa demande, les informations et les documents dont la liste est fixée dans le décret N° 99-255/P-RM du 15 Septembre 1999.

 Les permis et autorisations sont délivrés :

  • Pour les activités de prospection et de recherche par Arrêté du Ministre chargé des Mines ;
  • Pour les activités d’exploitation de petite mine par Arrêté du Ministre chargé des Mines ;
  • Pour les activités d’exploitation de grande Mine par Décret du chef du Gouvernement.

Les permis et autorisations sont délivrés pour des substances minérales du même groupe avec possibilité d’extension à d’autres substances du même groupe après accord de l’Etat.

Les titres miniers de recherche et de prospection sont délivrés aux postulants qui auront fourni la preuve de leurs capacités techniques  et financières.

 5- Qualité Juridique des Postulants et Titulaires de Titres Miniers

  1. a) Recherche

Peut faire des recherches de substances minérales toute personne morale possédant les capacités techniques et financières conformément aux dispositions de l’article 55 du Décret N° 99-255/P-RM du 15 Septembre 1999. 

  1. b) Exploitation

Toute personne morale bénéficiant d’un permis de recherche ou d’une autorisation de prospection et justifiant ses capacités techniques et financières nécessaires aux travaux d’exploitation.

En phase d’exploitation, l’Etat exige la création d’une société de droit malien dans laquelle l’Etat participera à 10%, libre de toutes charges.

L’Etat se réserve le droit d’acquérir une participation supplémentaire de 10% au maximum en numéraires laquelle ne sera pas prise en compte pour la détermination du taux du dividende prioritaire. 

6- Cautions

Aucune caution n’est exigée pour la délivrance des titres miniers. 

7- Superficies Maximales

La superficie d’une autorisation de prospection est de 10 km2 (Art. 75 du Code Minier.)

Les  superficies  minimale  et  maximale  d’un  permis  de  recherche  suivant  les  groupes  de substances minérales et les régions sont fixées par décision N° 01-0677/MMEE-SG du 03

Décembre 2001. 

8- Exclusivité

Les titres miniers accordent une exclusivité totale sur la et / ou les substances du même

groupe  pour  lesquelles  ils  sont  délivrés,  dans  les  limites  des  périmètres  concédés  et indéfiniment en profondeur. 

9- Taxes de Délivrance

Les différentes taxes sont :

– Délivrance d’une autorisation de prospection : 400 000 FCFA

– Renouvellement d’une autorisation de prospection :400 000FCFA

– Délivrance d’un permis de recherche : 500 000 FCFA 

– Renouvellement d’un permis de recherche :500 000 FCFA

– Délivrance d’une autorisation d’exploitation de petite mine :

1 000 000 FCFA

– Renouvellement d’une autorisation d’exploitation de petite mine : 1 500 000 F CFA

– Délivrance d’un permis d’exploitation : 1 500 000 F CFA

– Renouvellement d’un permis d’exploitation : 2 000 000 F CFA 

10- Redevances Superficiaires

  1. a) Pour les permis de recherche et autorisations de prospection :
  • 1000 F /km2 /année pour la première période de validité ;
  • 1500 F /km2 /année pour le premier renouvellement ;
  • 2000 F /km2 /année pour le deuxième renouvellement ; b) Pour les permis d’exploitation : 100.000 F /km2 /année ; c) Pour les autorisations d’exploitation de petite mine :

50 000 F /km2 /année. 

11- Renouvellement

Le renouvellement d’un permis de recherche ou d’une autorisation de prospection est attribué par arrêté du Ministre chargé des Mines moyennant le paiement de la taxe de renouvellement du permis ou de l’autorisation fixée à l’article 103 du Code Minier et de la redevance superficiaire fixée à l’article 104 du Code Minier.

Le renouvellement du permis de recherche ou de l’autorisation de prospection est de droit dans la mesure où le titulaire du permis de recherche ou de l’autorisation a rempli les obligations fixées dans la Convention d’Etablissement et l’arrêté d’attribution du permis de recherche ou de l’autorisation de prospection (articles 26 et 34 de l’Ordonnance N° 99-032/P- RM du 19 Août 1999.)

Au premier renouvellement, la superficie du permis  de recherche sera réduite de 50%. Au deuxième renouvellement, la superficie restante sera réduite de 50%.

Pour  l’autorisation  de  prospection,  le  renouvellement  se  fait  une  fois  sans  réduction  de superficie. 

  1. Information pendant l’Activité Minière

(Art. 63 du Décret N° 99-255)

Tout titulaire de titres miniers doit faire parvenir à la DNGM, les documents périodiques suivants :

1- Dans le mois qui suit l’octroi du permis ou de l’autorisation, le programme actualisé avec le budget afférent du reste de l’année en cours ;

2- Avant le 1er Décembre de chaque année, le programme de travaux de l’année suivante avec les dépenses y afférentes

3- Les rapports périodiques suivants :

i- dans la première quinzaine de chaque trimestre, un rapport trimestriel établissant de façon succincte les activités menées au cours du trimestre précédent ;

ii- dans le premier trimestre de chaque année, un rapport annuel exposant de façon détaillée les activités et les résultats obtenus au cours de l’année précédente. 

  1. Cession et Transfert des Titres Miniers

Toute cession ou tout transfert de permis de recherche et d’exploitation, d’autorisation de prospection et   d’autorisation d’exploitation de petite mine doit faire l’objet d’une demande d’autorisation de cession ou de transmission, adressée au Ministre chargé des Mines.

En effet, le cessionnaire ou l’héritier doit faire parvenir un dossier comprenant :

– L’engagement de continuer le programme des travaux,

– Les documents prévus à l’art 55 du Décret 99-255/P-RM prouvant ses capacités techniques et financières,

– La copie certifiée conforme de l’accord entre le cédant et  le cessionnaire ou la justification de ses droits dans le cas d’un héritier.

Le transfert ou la cession ne peut porter que sur la totalité du permis ou de l’autorisation. L’autorisation de cession ou de transmission est accordée par Arrêté du Ministre chargé des Mines moyennant le paiement par le cessionnaire de la taxe de cession fixée à l’art 103 du Code Minier.

Le refus d’autorisation de cession est notifié par lettre du Ministre chargé des Mines et ne donne droit à aucune indemnisation. 

  1. Environnement

Les  titulaires  de  titres  miniers  sont  tenus  de  respecter  les  dispositions  législatives  et réglementaires relatives à l’environnement en vigueur au Mali.

Les titulaires de permis de recherche ou d’autorisation de prospection sont tenus :

– de respecter les dispositions particulières contenues aux articles 59 à 61 de la loi minière ;

– de réaliser les travaux de remise en état et de sécurisation du site minier ;

– fournir à l’Administration chargée des Mines un rapport d’activités résumant les travaux de recherche effectués, leurs incidences environnementales et les travaux de remise en état et de sécurisation ;

– signaler aux Administrations chargées des Mines et du patrimoine culturel, toute mise à jour d’éléments du patrimoine culturel national et ne pas déplacer ceux-ci pendant une période d’un mois.

En outre, l’un des volets essentiels de l’étude ou du rapport de faisabilité pour l’acquisition de permis d’exploitation et d’autorisation d’exploitation de petite mine concerne l’étude ou la note d’impact de l’activité d’exploitation sur l’Environnement. 

  1. Emploi du Personnel Local

Les titulaires de titres miniers doivent :

– Respecter les conditions générales d’emploi conformément à la réglementation en vigueur ;

– Accorder la préférence, à qualification égale, au personnel malien ;

– Mettre en œuvre un programme de formation et de promotion du personnel malien ;

– Procéder au fur et à mesure, au remplacement du personnel expatrié par des nationaux ayant acquis la même formation et expérience en cours d’emploi. 

  1. Emploi du Personnel Expatrié

Les titulaires de titres miniers et leurs sous-traitants peuvent engager pour leurs activités au

Mali,  le  personnel  expatrié  nécessaire  pour  la  conduite  efficace,  et  la  réussite  de  leurs

activités.

L’Etat facilitera l’acquisition des pièces administratives nécessaires à l’entrée et au séjour de ce personnel expatrié conformément à la législation en vigueur. 

  1. Droits de Douane

(Art 114 de l’Ordonnance N° 99-032/P-RM)

Pendant  la  phase  de  recherche  ou  de  prospection,  les  matériels  techniques,  machines, appareils, véhicules utilitaires et groupes électrogènes importés par les titulaires de permis de recherche ou d’autorisation de prospection dans le cadre de leurs activités sont placés sous le régime douanier de l’Admission Temporaire au prorota temporis gratuit pendant toute la durée de validité du permis de recherche ou de l’autorisation de prospection conformément à la liste minière.

A l’expiration de ces titres miniers, ces matériels, machines, appareils, véhicules utilitaires et groupes électrogènes devront être réexportés à moins que les bénéficiaires ne justifient de leur utilisation en phase d’exploitation.

En cas de pluralité de titres miniers détenus par une même personne morale, le transfert de matériel d’un titre minier sur un autre titre minier doit faire l’objet d’une information écrite de l’Administration des Douanes avec ampliation à l’Administration chargée des mines.

En cas de revente au Mali d’un article placé sous le régime de l’admission temporaire, les titulaires de titres miniers deviennent redevables de tous les droits et taxes liquidés par le service  des  douanes  sur  la  base  d’une  évaluation  qui  tient  compte  de  la  dépréciation intervenue jusqu’au jour de la revente.

Les titulaires de titres miniers bénéficient pendant toute la durée de leur permis de recherche ou de leur autorisation de prospection de l’exonération des droits et taxes (à l’exception du PCS et du PC) exigibles à l’importation des matériaux, matières et consommables miniers, pièces de rechange équipements, outillages reconnus indispensables à leurs activités par les Administrations chargées des Mines et des Douanes. 

  1. Avantages Financiers

L’Etat garantit aux titulaires de titres miniers, leurs fournisseurs et leurs sous-traitants :

– La libre conversion et le libre transfert des fonds destinés aux règlements de toutes dettes

(principal intérêt) en devises vis à vis des créanciers et fournisseurs étrangers ;

– La libre conversion et le libre transfert des bénéfices nets à distribuer aux associés non maliens et de toutes sommes affectées à l’amortissement des financements obtenus auprès d’institutions non maliennes et des Sociétés affiliées au titulaire du titre minier après avoir payé tous les impôts et taxes prévus par la législation malienne ;

–    La  libre  conversion  et  le  libre  transfert  des  bénéfices  et  des  fonds  provenant  de  la liquidation d’actifs après le paiement des taxes et droits de douane et des impôts prévus par la législation malienne ;

– La libre conversion  et le libre transfert par le personnel expatrié employé par les titulaires de titres miniers, des économies réalisées sur leur traitement ou résultant de la liquidation d’investissements au Mali ou de la vente de leurs effets personnels après paiement des impôts et taxes  prévus par la législation malienne. 

  1. Fiscalité

1- En phase de Recherche et de Prospection

Les titulaires d’autorisation de prospection ou de permis de recherche sont exonérés de tous impôts (y compris la TVA), droits, contributions ou toutes autres taxes directes ou indirectes qu’ils auraient à acquitter personnellement ou dont ils auraient à supporter la charge.

Certains impôts et taxes sont toutefois dûs par les titulaires de titres miniers.

Ils comprennent :

– Les taxes de délivrance et de renouvellement de titres et les redevances superficiaires prévues aux articles 103 à 107 de la loi minière ;

– La contribution forfaitaire des Employeurs aux taux en vigueur (l’assiette étant égale au total du montant brut des rémunérations, traitements, salaires, primes et indemnités non exonérées par un texte légal ou réglementaire et les avantages en nature allouées aux employés) ;

– Les charges et cotisations sociales normalement dues, pour les employés, telles que prévues par la réglementation en vigueur ;

– L’impôt sur les traitements et salaires dû par les employés

– La vignette sur les véhicules à l’exception des engins lourds ;

– La taxe sur les contrats d’assurance à l’exception des véhicules de chantiers et/ou autres véhicules exclusivement liés aux opérations de recherche ou de prospection ;

– Les droits d’enregistrement ;

– La taxe de formation professionnelle ;

– La taxe – logement ;

– La contribution au programme de vérification des importations

– Les droits et taxes appliqués à l’importation des produits pétroliers, huiles et graisses ;

a La redevance statistique.

 2 – En phase d’Exploitation :

Les mêmes taxes et impôts dûs en phase de recherche ou de prospection sont reconduits. S’y ajoutent :

– L’impôt sur les revenus des valeurs Mobilières ;

– L’impôt sur les revenus fonciers sous réserve des exonérations prévues au Code Général des impôts ;

– Les droits de patente et cotisations annexes ;

– L’impôt sur le bénéfice industriel et commercial ;

– Le droit de timbre sur les intentions d’exporter des produits miniers ;

– La TVA pendant une période se terminant à la fin de la troisième année suivant la date de démarrage de la production.

Aucune nouvelle taxe ou imposition de quelque nature que ce soit ne sera applicable au titulaire ou bénéficiaire pendant les phases de prospection ou de recherche et d’exploitation.

 Avantages Economiques

Pendant la durée de validité des titres miniers, aucune mesure ne sera édictée impliquant une restriction aux conditions dans lesquelles la législation en vigueur à la date de la délivrance du titre permet :

– Le libre choix des fournisseurs et sous-traitants pour l’achat de biens et services ;

– La libre importation des marchandises, matériels, matériaux, machines, équipements, pièces de rechange et biens consommables sous réserve du Code des Douanes ;

– La libre circulation à travers le Mali des matériels visés à l’alinéa précédent ainsi que de toutes substances et tous produits provenant des activités de recherche et d’exploitation ;

– Le droit d’importer tout équipement, pièces de rechange, provisions, vivres et boissons liés aux activités au Mali ;

– La liberté d’exportation des substances extraites, produites ou transformées sauf vers ou avec des pays hostiles à l’Etat ou à ses ressortissants. 

  1. Zones interdites à l’activité minière

Aucun puits minier ou aucune galerie ne peut être ouvert à la surface, ni de sondage exécuté à

plus de 50 m de profondeur dans un rayon de 100 mètres :

  • Autour des propriétés closes de mur, villages, groupes d’habitations, puits sans le consentement du propriétaire foncier ou de ses ayant-droits,
  • De part et d’autre des voies de communication, conduites d’eau et surtout à l’entoure de tous travaux d’utilité publique et d’ouvrages d’art, sans autorisation de l’Administration chargée des mines. 
  1. Reconstitution du gisement

Peut être portée au débit du compte d’exploitation des entreprises, à titre de dotation du fonds de reconstitution des gisements, une somme estimée nécessaire pour la marche des opérations mais ne pouvant pas excéder 15 % de la valeur carreau-mine des produits extraits dans l’année de référence, dans la limite de 50 % du bénéfice net déterminé sans la présente dotation. 

  1. Sécurité de l’activité minière

Les titulaires de titres miniers ont la faculté de demander la mise en place d’un périmètre de protection.

L’arrêté interministériel N° 01-1477/MMEE-MATCL du 28 juin 2001 fixe les modalités de circulation des personnes et des biens à l’intérieur du périmètre de protection. 

  1. Expropriation

(art 21 du Décret N° 99-256/P-RM)

L’Etat déclare son intention de ne pas exproprier les futurs exploitants ni saisir aucun de leurs biens.

Toutefois, si les circonstances ou   une situation critique exigent de telles mesures, l’Etat reconnaît que, conformément au droit international, il sera tenu de verser aux intéressés lésés une adéquate indemnité. 

  1. Règlement des Litige

Tous les différends concernant l’interprétation ou l’application de la Convention d’Etablissement seront réglés à l’amiable.

Les différends ou litiges touchant exclusivement les aspects techniques seront soumis à un expert reconnu pour ses connaissances techniques, choisi conjointement par les parties.

En cas de litige entre les parties sur la personne de l’expert, il sera reconnu à l’arbitrage conformément à la convention pour le Règlement des différends relatifs aux Investissements entre Etats et Ressortissants d’autres Etats (CIRDI du 14 Octobre 1996).

Au cas où le CIRDI se déclarait incompétent ou refuserait l’arbitrage, le différend  sera alors tranché définitivement suivant le Règlement d’arbitrage de la Chambre de Commerce Internationale de Paris.

  1. Renonciation des informations pendant l’activité minière (Art. 63 du Décret N° 99-255)

Le  titulaire  de  titre  minier  peut  à  tout  moment  renoncer  à  son  titre.  La  demande  de renonciation est adressée au Ministre chargé des Mines.

L’acceptation de cette demande est de droit, sous réserve que le titulaire ait respecté les prescriptions des articles 79 et 80 de la loi minière et ait, le cas échéant exécuté les mesures de polices prescrites.

A défaut, l’Administration chargée des mines les fera exécuter à la charge du titulaire. 

 

  1. Annulation, Retrait

(Art. 18 de l’Ordonnance N° 99-032/P-RM)

Les titres miniers attribués peuvent être annulés ou retirés par l’Administration chargée des

Mines, sans indemnité ou dédommagement, pour l’un des motifs énumérés limitativement ci- après, suite à une mise en demeure, restée sans effet pendant quatre vingt dix (90) jours pour les permis d’exploitation et soixante (60) jours pour les autres titres miniers : 

– Non respect des budgets et programmes sans justification

– Retard ou suspension de l’activité de recherche ou de prospection sans motif valable pendant plus d’un an ;

– Retard ou suspension des  travaux d’exploitation pendant plus de deux ans après la mise en place de la société d’exploitation, sans autorisation de l’Administration chargée des mines et pour des motifs autres que les conditions de marché ;

– Infractions graves aux règles relatives à l’hygiène, la sécurité et la salubrité publiques ;

– Non versement des taxes, droits et redevances relatifs aux activités minières ;

–   Manquements   aux   obligations   relatives   à   la   conservation   et   à   la   protection   de l’environnement et à la réhabilitation de sites exploités. 

L’annulation ou le retrait du titre minier sera prononcé par arrêté du Ministre chargé des Mines  en  ce  qui  concerne  l’autorisation  de  prospection  ,  le  permis  de  recherche  et l’autorisation d’exploitation de petite mine et par Décret du chef du Gouvernement pour le permis d’exploitation, après  la constatation de la bonne et entière exécution des obligations du titulaire en matière de fermeture et de réhabilitation de la mine. 

  1. Garanties

L’Etat accorde des garanties sur :

– Le droit d’occupation et d’utilisation de tous terrains nécessaires aux travaux de recherche, de prospection et d’exploitation dans les conditions prévues par le Code Minier ;

– L’occupation et l’utilisation desdits   terrains n’entraîneront aucun paiement   d’impôts, de taxes, de redevances ou droits autres que ceux    précisés ci-dessus ;

– La possibilité de déplacer et  de réinstaller, à la demande des titulaires des titres miniers, les populations dont la présence entraverait les travaux. Les titulaires de titres doivent participer aux frais de déplacement et de réinstallation desdites populations ;

– Le maintien des avantages fiscaux, économiques, douaniers et financiers accordés ;

– Un traitement égalitaire des personnes régulièrement employées par les titulaires des titres miniers.

ZONES POTENTIELLES 

Les zones potentielles pour la recherche de pierres précieuses et fines ainsi que des fossiles au

Mali sont les suivantes : 

1°) Cercles de Nioro et Bafoulabé pour les Grenats et les minéraux de métamorphisme de contact

2°) Cercle  de Bougouni pour les minéraux liés aux pegmatites

3°) Bassin de la Falémé pour minéraux liés aux pegmatites.

4°) Cercle de Bourem pour les Fossiles du Tilemsi .

5°) Le Gourma pour les Grenats et corindons.

6°) L’ Adrar des Iforas et ses environs pour les minéraux

(liés aux pegmatites et aux métamorphismes) et les bois silicifiés.

7°) La Zone de Hombori-Douentza pour le quartz, les carbonates

(taillés localement par les populations).

Agence d’exécution de la Direction Nationale  de la Géologie et des Mines (DNGM), le Programme  pour  le  Développement  des  Ressources  Minérales  (PDRM)  est  un  service rattaché, créé en 1990. Il est organisé par le Conseil des Ministres du 30 Octobre 2002. Il a pour mission d’exécuter les travaux propres de la DNGM et ceux des tiers. Il est le fruit de l’assistance technique  et financière du PNUD au cours de la décennie 1980 – 1990 à travers l’exécution de différents projets de prospection effectués dans la région aurifère de la Bagoé. Grâce à cette assistance,  le PDRM  a d’une part  acquis  du    matériel  de prospection,  de laboratoire et d’informatique et d’autre part a bénéficié de la formation de son personnel. C’est ce qui a permis la découverte des gisements de Syama et de Sadiola et d’autres anomalies et indices non moins importants.

 Le P.D.R.M. comporte

1) Une unité de maintenance en staff

2) Trois services

– Le service exploration ;

– Le service géotechnique;

– Le service laboratoire. 

L’unité de Maintenance est chargEe de

– Du suivi et de la maintenance des appareils  et équipements de laboratoire ;

–  Du  suivi  et  de  la  maintenance  des  appareils  de  froid,  des  générateurs  et  des  circuits électriques ;

– De l’entretien et de la maintenance du parc automobile, des engins   et des équipements lourds ;

– De la confection de tout équipement nécessaire au bon fonctionnement du laboratoire et du garage. 

LE SERVICE EXPLORATION

Exécute tous les travaux de géologie et de prospection par l’emploi des méthodes géologiques, géochimiques et géophysiques ; ainsi que les travaux de sondage et de topographie.

Travaux Géologiques et Géochimiques :

  • Travaux géologiques de cartographie ;
  • Travaux géologiques miniers ;
  • Travaux géologiques (régional et détaillé de surface et de subsurface) ;
  • Travaux de levé Topographique ;
  • Préparation et traitement des échantillons. 

Travaux Géophysiques :

Résolution des problèmes géologiques, hydrogéologiques, géotechniques et d’environnement par le biais des méthodes suivantes :

  • Magnétométrie
  • Electromagnétisme (domaine temporel et fréquenciel)
  • Prospection électrique
  • Traînés électriques
  • Sondages électriques
  • Polarisation provoquée. 

Travaux de Sondage :

Exécution de sondages carottants, verticaux et inclinés avec mesure de direction au Pajari. Les diamètres et les profondeurs maximum de sondage sont :

  • T6 50m
  • HQ 150m
  • NQ 350m
  • BQ 500m

Le PDRM dispose de trois ateliers de sondage avec de machines comprenant :

  • JKS Boyles BB 25
  • Craeluis D.900
  • Une sondeuse Longyear 38
  • Une tarière Mobil Drill opérationnelle (profondeur max. de 30m). 

LE SERVICE GEOTECHNIQUE EST CHARGE DE

– La réalisation de tous travaux géotechniques et hydrogéologiques ;

– La vente des explosifs civils et accessoires. 

LE SERVICE LABORATOIRE EST CHARGE DE CHIMIE ANALYTIQUE

– Préparation physique des échantillons de prospection géologique et minière. 

  • Pour les sols : par mortier – pilon et tamisage à la granulométrie demandée.
  • Autres : par Concasseurs à mâchoires, diviseurs, broyeurs à disques ou broyeurs à anneaux

(vibrobroyeurs).

 

– Dosage de l’or dans différents types d’échantillons (sols, tranchées, puits, sondages, etc) par eau régale avec finition à l’absorption atomique (flamme ou four à graphite).

– Dosage de l’or par pyroanalyse (lead fire assay) avec finition par gravimétrie ou par – absorption atomique.

– Dosage des métaux de base (Cu, Zn, Pb, Co, Ni, Cr)

– Analyse multiélémentaire par ICP – AES

– Analyse des métaux qui forment des hydrures volatiles par générations d’hydrures. (As, Sb).

– Diverses analyses chimiques sur demande (dosage de la chaux, perte au feu etc). CONTROLE DE QUALITE

DES PRODUITS PETROLIERS

– Essais normalisés pour l’appréciation de la qualité des produits pétroliers liquides (essence, gazole, DDO, pétrole lampant, fuels, huiles lubrifiantes).

– Analyse des huiles usagées pour le contrôle de l’usure des moteurs (Bilan Santé Moteur

BSM). 

PARTENAIRES DU LABORATOIRE (Références)

– Projets Miniers DNGM  (PNUD,  FED,  Coopération Belge,  BEI, Mission Japonaise etc.)

– Travaux DNGM

– ASHANTI S.A. , BHP,  ALAGONA,   ITC,  OXFORD

-Privés Maliens

– SOCIETE DES MINES D’OR DE MORILA

– ENERGIE DU MALI

– REGIE DES CHEMINS DE FER DU MALI

– HUICOMA

– Compagnies Pétrolières (SHELL, TOTAL-FINA-ELF) 

 

LISTE DES DONNEES NUMERIQUES DISPONIBLES AU CENTRE

DE DOCUMENTATION ET D’INFORMATIQUE  DE LA DNGM 

CARTES GEOLOGIQUES DE L’ADRAR DES IFORAS ET DU GOURMA AU 1/200.000 

Anefif-Kidal Aoukenek-Adjelhoc Intebewas-Tabankort-Talatai Taounant

Tessalit Timetrine Tin Essako

Tin Zawatene Bambara Maoundé Tombouctou Est Hombori

In Tillit

Gourma Rharous

Qnsongo

Gao Est 

CARTES  GEOLOGIQUES,  GEOPHYSIQUES,  DES  GITES  ET  GEOCHIMIQUES  AU

1/200.000 

Bamako-Est –Doila Bamako Ouest Douentza

Kankossa

Kayes- Bakel

Kenieba-Bafing Makana

Kossanto Massigui Nielle

Tienko Tingrella Yanfolila Yélimané Sandaré Dinguiraye Sirakoro

Bafing-Makana

Nioro du Sahel 

CARTES  GEOLOGIQUES  ET  GES  GITES  DU  SUD  ET  OUEST  DU  BIRRIMIEN MALIEN AU 1/500.000

Sud Mali et Ouest Mali 

CARTES TOPOGRAPHIQUES AU 1/200.000 

Zone 29  : 35 cartes Zone 30  : 67 cartes Zone 31  : 31 cartes 

CARTES GEOLOGIQUES DU MALI 

19 cartes  au 1/200.000

22 cartes au 1/500.000

2  cartes (une géologique et une des gîtes) au 1/1.500.000

PROSPECTION STRATEGIQUE GEOCHIMIQUE SUR LES ZONES DE Ouatagouna

Lelehoye

Amalaoulaou

KAOLIN Baraoueli

Guelininkoro

Gao

Solona 

KIMBERLITES Bougouni

PEGMATITES Bougouni

Kayes 

SUIVI AU SOL DES ANOMALIES GEOPHYSIQUES DE

Yanfolila

Kadiana 

Le centre de documentation et d’informatique de la DNGM se compose de trois sections :

a La Section Documentation ;

a La Section Informatique ;

a La Section Lithothèque. 

Section Documentation :

Les activités se résument comme suit :

  • Conservation et archivage des documents (rapports, cartes, multimédia, etc.)
  • Collecte régulière de nouveaux documents, de nouvelles informations
  • Informatisation des données (banque de données bibliographiques)
  • Mise à disposition à la clientèle des documents pour consultation.

 

Actuellement le Centre de Documentation et d’Informatique dispose de :

  • 10 000 documents
  • 4 200 fiches de forages
  • 617 fiches de gîtes miniers
  • 317documents Multimédia
  • Couverture topographique du Mali au 1/200.000
  • Couverture géologique de la partie Sud et Sud-Est du Mali au 1/200 000 (Janvier 2006)
  • Couverture géologique du reste du Mali au 1/500.000
  • Couverture géologique au 1/200 000 de l’Ouest du Mali (Janvier 2006)
  • Couverture géologique de Douentza au 1/200 000 (Janvier 2006)
  • Couverture géologique de l’Adrar des Iforas et du Gourma au 1/200 000 (Février 2006).

 

Section Informatique : Elle s’occupe de :

  • Maintenir en état de bon fonctionnement les données intégrées du système
  • Numériser des données géologiques
  • Faire l’impression des cartes à la demande
  • Faire la mise à jour des données.

 

Section lithothèque : Les activités sont :

  • Collecte et conservation régulière des échantillons de roche, des minéraux des fossiles et

des carottes de sondages miniers

  • Etablissement des fiches techniques d’échantillons de roches, des minéraux, des carottes et des

fossiles. 

Avec l’informatisation des données l’investisseur ne perd plus de temps, il ne consulte plus de longs répertoires de documentation. A la demande, il a l’imprimé de la liste des documents objet de son travail.

Sans être désigné comme un EL-DORADO, le Mali a toujours été perçu comme un pays possédant un potentiel minier certain, confirmé par de nombreuses références historiques et une activité artisanale séculaires encore intense de nos jours. 

Ainsi, l’or a fait de l’ancien Empire du Mali l’un des plus célèbres au Monde. Le fait historique réel est le pèlerinage à la Mecque de l’empereur Kankou Moussa en 1324 qui emporta avec lui

8 (huit) tonnes d’or, ce qui fit fléchir le cours du métal jaune à l’époque. 

Les nombreuses traces d’anciens travaux d’exploitation artisanale de l’or dans les zones de Kéniéba à l’Ouest, de Kangaba et de Kalana au Sud, attestent aussi d’une tradition minière à travers les siècles et qui constitue encore aujourd’hui la principale activité dans les dites zones. 

Depuis son accession à l’indépendance, le Mali a entrepris sur fonds propres et avec l’appui technique et financier des organismes de coopération bilatérale et multilatérale et des investisseurs  étrangers  une activité intense dans  le domaine  de la  recherche  géologique, minière et pétrolière.

Cet effort a permis de révéler la diversité de la richesse de son sous-sol et a mis en évidence de nombreux indices et gisements d’or, de diamant, de bauxite, de manganèse, de fer, de cuivre, de plomb, d’uranium, de phosphate, etc.

Les différents travaux d’inventaire minier effectués sur le territoire malien ont permis de distinguer 3 grandes régions minières : 

-La région Ouest du Mali

-La région Sud du Mali

-La région Nord du Mali

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