L’union Latine, la première union monétaire mondiale
Histoire de l’union latine
Elle établit un standard dans les Pièces d’or.
Un essai fut d’abord tenté en essayant de l’imposer par la France sans trop de succès. Une réunion de la France, la Suisse, la Belgique et l’Italie aboutit à la signature du traité de l’Union Monétaire Latine sous l’impulsion de Napoléon III en 1865. La Grèce rejoignit formellement l’Union Latine en 1868.
La convention fixa avec précision les caractéristiques des monnaies d’or et des divisionnaires en argent, pour essayer de stabiliser le bimétallisme or-argent à cette époque mais malgré cela le bimétallisme deviendra de plus en plus boiteux.
Cette première union monétaire bâtit des principes novateurs pour l’époque afin de favoriser les échanges commerciaux, stabiliser les cours or et argent entre eux face aux découvertes minières de l’époque et essayer de créer une monnaie universelle.
Les anglais et les américains pour des raisons diverses n’embrayèrent pas dans le système.
Malgré tout on compta environ 50 pays frappant de la monnaie suivant ce standard à la fin du XIXe siècle.
Les standards du 20 francs Or français furent conservé.
A savoir une pièce Or d’un poids de 6.4516 gr en Or a 90 % de pureté avec un poids d’or fin de 5.8064 gr
Le 20 Fr Or Napoléon 3 parfois appelé Louis d’or fut donc rejoint par le 20 Fr Or suisse ou Vreneli, la pièce Belge de 20 Fr Or Léopold 2, la 20 lire Or Italienne.
La plupart de ces pièces seront émises en 10 Fr, 40, 50 et 100 Fr. Leur poids Or étant toujours proportionnel.
La 20 pesetas Or d’Espagne, le 20 fr Portugais, la Russie rejoindront le système ainsi que certains pays d’Amérique latine.
Le système monétaire de l’union latine ne résistera pas à la première guerre mondiale et fut dissous en 1927.